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Jeudi 20 mars 2014 : journée internationale de la Francophonie à Maule !

lundi 17 mars 2014, par Jean-François GUILLERM

Découvrez l’affiche du projet :

Francophonies d’outremer et d’ailleurs...

Dans quelques jours le collège de la Mauldre célèbrera la Journée mondiale de la Francophonie, qui rassemble 77 états et gouvernements dans le monde, soit plus de 890 millions d’habitants (13% de la population mondiale) pour 220 millions de francophones...
On oublie souvent que le français est la 5e langue parlée au monde et que son statut bénéficie d’une aura très particulière, au plan diplomatique, dans le domaine des savoirs humanistes, chez les intellectuels étrangers, au sein des imaginaires et des représentations symboliques.
A l’occasion du 100e anniversaire de la naissance du poète Aimé Césaire, nous souhaitons axer cette célébration de la francophonie à Maule sur les expressions d’outremer, en direction des Antilles, mais en donnant la possibilité aux autres "francophonies" de faire valoir leurs singularités également.
Dans quelques jours vous trouverez sous cet article l’accès aux très nombreuses contributions des professeurs et des élèves.
En attendant, voici quelques documents à découvrir :

Qu’est-ce que la Francophonie ?
Réponses dans ce document :

Qu’est-ce que la francophonie ?

Message du Secrétaire général de la Francophonie :
http://www.youtube.com/watch?v=al6D...

Lorsque nous sommes seuls à espérer et à vouloir, cela ne demeure bien souvent qu’un espoir et un vœu, mais lorsque nous espérons et voulons, ensemble, une nouvelle réalité prend immanquablement forme. Alors célébrons, en ce 20 mars, la force stimulante que nous confère la Francophonie. Célébrons les liens puissants que nous confèrent la langue, les valeurs, les espoirs et les ambitions que nous partageons. Célébrons une manière « francophone  » de vivre ensemble, d’être au monde et de concevoir le monde.

Parce que la Francophonie, c’est d’abord la volonté de dire NON !

NON aux aspects les plus néfastes de la mondialisation, une mondialisation oublieuse de l’Homme, de sa dignité, de sa liberté, de ses droits les plus élémentaires, faute d’éthique, de régulations, de volontarisme.
NON aux inégalités économiques, sanitaires, éducatives, numériques toujours plus marquées.
NON aux conflits oubliés, aux populations civiles, singulièrement les femmes, abandonnées aux exactions les plus viles.
NON à l’impunité et à l’immunité des auteurs de crimes contre l’humanité.
NON à l’uniformisation culturelle et linguistique qui menace le patrimoine intellectuel et la création mondiale, mais aussi la démocratie internationale.
NON au relativisme culturel qui défie l’universalité des droits de l’Homme et menace la paix.

Mais la Francophonie, ce n’est pas pour autant vouloir cristalliser les contestations, les colères, les frustrations, c’est vouloir les dépasser en éradiquant leurs causes.

C’est vouloir, dans notre espace, promouvoir l’éducation et la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, et développer la coopération au service du développement durable.
C’est vouloir accompagner l’ancrage de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’Homme, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
C’est vouloir, dans l’urgence comme dans le long terme, dans la prévention structurelle et l’alerte précoce comme dans la consolidation, œuvrer à la résolution politique, judiciaire, voire militaire de toutes les crises et de tous les conflits qui déchirent nombre de nos pays.
C’est vouloir s’investir sans relâche pour que la langue française demeure, aux côtés d’autres grandes langues internationales, la langue de la création, de la recherche, de l’innovation, de la société de l’information, de l’emploi, la langue officielle et de travail des organisations internationales.
C’est vouloir, pour ce faire, renforcer sans cesse un multilatéralisme véritablement assumé, dans la concertation comme dans l’action.
C’est vouloir fédérer les énergies agissantes des réseaux de la société civile et des organisations non gouvernementales.
C’est vouloir se mobiliser pour améliorer la situation et la condition des femmes, actrices majeures, mais aux potentialités encore trop peu reconnues.
C’est vouloir susciter les jeunes vocations, révéler les jeunes talents, pour mieux s’adjoindre leurs compétences.

La Francophonie, c’est donc avoir l’audace de penser que nous avons, ensemble, une emprise sur notre destinée commune.

Que cette Journée internationale de la Francophonie soit donc l’occasion de fêter, avec enthousiasme et fierté, cet optimisme de l’espérance et cette audace de la volonté.

Abdou DIOUF Secrétaire général de la Francophonie

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, vous pouvez consulter le dossier de presse suivant :

Semaine de la langue française et de la francophonie

>> Si vous souhaitez participer, apporter vos contributions, n’hésitez pas à contacter le collège !